Attaque américaine sur les installations nucléaires iraniennes : les réactions de la France et de l'Europe
Les Etats-Unis de nouveau en guerre. Dans la nuit du 21 au 22 juin, des frappes américaines ont détruit "complètement ou en majeure partie" les sites-clés du nucléaire iranien. En réaction, le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a plaidé pour "un traité de non-prolifération des armes nucléaires."
Dans la nuit du 21 au 22 juin, des frappes américaines ont détruit en grande partie les trois principaux sites d'exploitation nucléaire iraniens, à savoir Fordo, Natanz et Ispahan. Selon les dernières déclarations du Quai d'Orsay, la France "n'y a pas participé", et le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a plaidé pour "un traité de non-prolifération des armes nucléaires."
Un traité de "non-prolifération des armes nucléaires"
"Notre priorité est d'assurer la sécurité de nos agents et de nos ressortissants dans la région", a assuré le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Emmanuel Macron, lui, devrait coordonner sa réponse avec ses homologues européens d'ici peu, car le président de la République espérait encore ces derniers jours pouvoir négocier avec l'Iran. D'ici là, le chef de l'Etat va tenir un Conseil de défense ce dimanche soir.
La chef de la diplomatie européenne appelle justement toutes les parties "à faire un pas en arrière et à revenir au calme", une position partagée par le Premier ministre anglais Keir Starmer, qui a néanmoins remercié les États-Unis d'avoir atténué la menace nucléaire iranienne.
Mais aujourd'hui, ces bombardements risquent d'impacter très négativement les discussions. Donald Trump le sait et l'assume, "nous n'avons pas besoin des Européens pour résoudre ce conflit", avait déclaré le président américain.