Publicité
Publicité

Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni impose de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" russe

Europe 1 avec AFP . 1 min
Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni impose de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" russe
Guerre en Ukraine : le Royaume-Uni impose de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" russe © Brendan SMIALOWSKI / AFP

La Russie a été visée par de nouvelles sanctions de la part du Royaume-Uni afin d'entraver l'exportation du pétrole russe. 20 navires soupçonnés d'appartenir à la "flotte fantôme" utilisée par la Russie et 10 individus et entités liés notamment au secteur de l'énergie se sont vus imposés cette peine britannique.

Le Royaume-Uni a imposé mardi des sanctions contre 20 navires soupçonnés d'appartenir à la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole, ainsi que contre 10 individus et entités liés notamment au secteur de l'énergie.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Le Royaume-Uni et l'Union européenne ont déjà sanctionné plusieurs centaines de ces navires, souvent vieillissants et exploités sous pavillon étranger, utilisés par Moscou pour transporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales.

"Ces sanctions frappent directement au cœur de la machine de guerre de Poutine, pour étouffer sa capacité à poursuivre sa guerre barbare en Ukraine", a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer, actuellement au Canada pour le sommet du G7.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Outre les navires, les sanctions de mardi frappent six entités, liées au secteur financier, de la défense ou de l'énergie, dont une filiale britannique de Rosneft Marine, qui appartient elle-même au géant russe des hydrocarbures Rosneft.

Les groupes Orion Star et Valegro sont aussi visés, "pour leur rôle dans l'équipage et la gestion des navires de la flotte fantôme", selon Downing Street. Ainsi que la Direction de la plongée Profonde (GUGI) du ministère de la Défense, une division spéciale de la Marine russe.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Parmi les quatre individus ciblés par les sanctions, Vladimir Pristoupa et Olech Tkacz, résidant au Royaume-Uni, sont accusés de diriger un "réseau de sociétés écrans" et d'avoir acheminé vers la Russie plus de 120 millions de dollars de matériel électronique. Ils sont frappés par des gels d'avoirs notamment.

Londres indique par ailleurs vouloir "collaborer avec ses partenaires pour renforcer le plafonnement des prix du pétrole afin de frapper les revenus pétroliers de la Russie tout en assurant la stabilité du marché de l'énergie".

La suite après cette publicité

Le Royaume-Uni a jusqu'ici sanctionné un total 2.300 individus, entités et navires en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Européens et Canadiens espéraient convaincre Donald Trump d'annoncer lors de ce sommet du G7 de nouvelles sanctions contre Moscou, visant plus précisément les ventes de pétrole russe.

Le président français Emmanuel Macron avait ainsi appelé lundi à "aller beaucoup plus loin dans les sanctions" pour forcer Moscou à "répondre à la proposition" de cessez-le-feu en Ukraine.

Mais le président américain, qui a quitté prématurément le sommet du G7, s'est montré réticent à imposer de nouvelles sanctions à la Russie.

D'après Londres, les sanctions imposées à la Russie ont privé ce pays d'un total de 450 milliards de livres (528 milliards d'euros) depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022.