Le délai de deux semaines accordé à l'Iran est un «maximum», dit Trump

Ce vendredi, le président des États-Unis, Donald Trump, a assuré que la date butoir de deux semaines donnée à Téhéran la veille représentait un "maximum". Le locataire de la Maison Blanche n'a pas écarté la possibilité de faire intervenir directement les États-Unis dans la guerre entre l'Iran et Israël avant l'expiration de cette date.
Donald Trump a affirmé vendredi que la date butoir de deux semaines donnée à Téhéran la veille représentait un "maximum" et qu'il pourrait prendre la décision de faire intervenir directement les États-Unis dans la guerre entre l'Iran et Israël avant l'expiration de ce délai.
"L'Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet"
S'exprimant à la presse devant Air Force One, le président américain a aussi rejeté toute idée que les États européens puissent être utiles pour résoudre la crise, après une rencontre à Genève entre ministres des Affaires étrangères européens et iranien.
"L'Iran ne veut pas parler à l'Europe. Ils veulent nous parler à nous. L'Europe ne va pas pouvoir aider sur ce sujet", a déclaré le président de 79 ans à son arrivée à Morristown dans le New Jersey. Donald Trump avait annoncé jeudi qu'il se donnait "deux semaines" pour décider d'une éventuelle intervention militaire américaine aux côtés d'Israël, et estimé qu'il existait une chance "substantielle" de négociations avec Téhéran.
Interrogé sur le fait que Téhéran a demandé à Washington d'intervenir auprès de son allié israélien pour mettre un terme aux frappes comme préalable à toute négociation, le président américain a estimé qu'il était "très dur actuellement de faire cette demande" à Israël.
"Quand quelqu'un est en train de gagner, c'est un petit peu plus dur de le faire que quand quelqu'un est en train de perdre", a-t-il ajouté. Le président républicain avait entretenu le mystère mercredi sur ses intentions en déclarant, à propos d'une éventuelle participation américaine aux frappes: "Je vais peut-être le faire, peut-être pas."
Il avait également assuré que les Iraniens étaient entrés en contact avec les États-Unis pour négocier sur leur programme nucléaire et avaient "même suggéré de venir à la Maison Blanche", ce que Téhéran avait rapidement démenti.