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Ukraine : pour «prendre la Russie à la gorge», Paris souhaite des sanctions «dévastatrices»

Europe 1 avec AFP . 1 min
L'Union européenne a adopté mercredi un 17e paquet de sanctions contre la Russie, ciblant des pétroliers "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes.
L'Union européenne a adopté mercredi un 17e paquet de sanctions contre la Russie, ciblant des pétroliers "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes. AFP / © Xose Bouzas / Hans Lucas

Ce mercredi, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a prévenu que les Etats-Unis et Européens doivent "se préparer à brandir des sanctions dévastatrices" pour contraindre la Russie à cesser sa guerre en Ukraine. Le ministre a notamment évoqué un projet de sanctions du sénateur américain Lindsey Graham.

Etats-Unis et Européens doivent "se préparer à brandir des sanctions dévastatrices" pour contraindre la Russie à cesser sa guerre en Ukraine, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot, en évoquant un projet de sanctions du sénateur américain Lindsey Graham.

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Le ministre des Affaires étrangères a indiqué sur la chaîne de télévision française BFMTV qu'il rencontrerait jeudi en Turquie Lindsey Graham, "qui a conçu un paquet de sanctions extrêmement puissantes, avec des droits de douane de 500% sur les importations de pétrole russe et de 500% sur les pays qui aujourd'hui continuent d'importer du pétrole russe".

L'UE cible les pétroliers "fantômes"

"La Russie a trouvé des voies de contournement face au blocus imposé par l'Europe et les Etats-Unis, aller fermer le robinet de cette manière-là, c'est une manière de prendre la Russie à la gorge", a-t-il poursuivi. L'Union européenne a adopté mercredi un 17e paquet de sanctions contre la Russie, ciblant des pétroliers "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes.

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Mais "il va falloir aller plus loin, parce que ces sanctions massives n'ont pas encore dissuadé Vladimir Poutine de continuer sa guerre d'agression contre l'Ukraine", a insisté Jean-Noël Barrot, estimant qu'il fallait travailler à de nouvelles mesures "qui pourraient asphyxier une bonne fois pour toute l'économie russe".

"Je souhaite que l'Europe puisse à son tour brandir des sanctions sur les hydrocarbures", a ajouté le ministre. Des pourparlers sur l'Ukraine sont prévus jeudi en Turquie. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui s'y rendra, a exhorté son homologue russe Vladimir Poutine à venir, sans réponse pour le moment.