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Prisons : les plaintes des agents pénitentiaires «priorisées», selon Gérald Darmanin

Europe 1 avec AFP . 2 min
Prisons : les plaintes des agents pénitentiaires «priorisées», selon Gérald Darmanin
Prisons : les plaintes des agents pénitentiaires «priorisées», selon Gérald Darmanin © Romain Doucelin / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a annoncé, sur Franceinfo, que les plaintes des agents de l'administration pénitentiaire, ciblés par des attaques ces dernières semaines, sont "priorisées" par les parquets en France. Il a également estimé que les surveillants devaient également être prioritaires lorsqu'ils escortent un détenu aux urgences.

Les plaintes des agents de l'administration pénitentiaire, ciblés récemment par une série d'attaques, sont désormais "priorisées" par les parquets, a affirmé jeudi le ministre de la Justice Gérald Darmanin. "Il n'y avait pas de priorité d'enquête pour les agents pénitentiaires qui étaient agressés dans leur vie personnelle, dans leur vie professionnelle", "ils devaient faire comme tout le monde, la queue", a affirmé le garde des Sceaux sur Franceinfo.

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"Tous les procureurs de la République priorisent désormais toutes les plaintes des agents pénitentiaires"

Il faut, lorsqu'ils déposent plainte, que "leur plainte soit vue en premier et que eux et leur famille soient protégés en premier", a-t-il souligné, après une série d'incendies de véhicules et autres actes d'intimidation, mais aussi des tirs à la Kalachnikov contre la prison de Toulon notamment.

"C'est ce que j'ai changé la semaine dernière et tous les procureurs de la République priorisent désormais toutes les plaintes des agents pénitentiaires", a affirmé Gérald Darmanin. Il a également estimé que les surveillants devaient également être prioritaires lorsqu'ils escortent un détenu aux urgences.

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Gérald Darmanin a en outre de nouveau défendu la thèse de l'exécutif liant les récentes attaques visant surveillants et établissements pénitentiaires, parfois accompagnés d'inscriptions DDPF (pour défense des droits des prisonniers français) à la politique de durcissement du régime carcéral des narcotrafiquants, malgré la prudence du parquet antiterroriste.

"Nous travaillons sur l'ensemble des pistes qui sont possibles, toutes vont être exploitées", a souligné mercredi le procureur Olivier Christen lors d'un déplacement dans l'Isère avec le chef du gouvernement François Bayrou et les ministres de la Justice et de l'Intérieur Gérald Darmanin et Bruno Retailleau. "Il n'est pas temps aujourd'hui de définir laquelle des pistes doit être privilégiée", a déclaré le magistrat.

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"J'espère bien qu'en quelques jours, nous ferons tomber les petites mains, mais aussi les donneurs d'ordres"

En déplacement à Marseille jeudi matin, Bruno Retailleau a redit son "intime conviction", "dès le départ", "que ces affaires sont liées au narcotrafic". Selon lui, l'enquête mobilise "130 enquêteurs" et "30 personnes à plein temps" au laboratoire de la police technique et scientifique d'Écully (Rhône).

"J'espère bien qu'en quelques jours, nous ferons tomber les petites mains, mais aussi les donneurs d'ordres", a déclaré M. Retailleau. Selon des sources policières, des mortiers d'artifice ont été tirés depuis un parking de la maison d'arrêt de Luynes dans la nuit de mercredi à jeudi vers 0H30.

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Vers minuit, devant une prison pour mineurs de Marseille, la Valentine, deux départs de feu sans gravité ont été constatés par le personnel pénitentiaire à proximité de l'établissement. L'un provenait d'une boîte de fusées et deux bâtons d'artifice, l'autre était un feu de broussailles. Aucun tag ni aucune interpellation n'ont été signalés.