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Politique : la réception à Élysée du nouveau président syrien justifiée au Conseil des ministres

Jacques Serais . 1 min

Emmanuel Macron reçoit, ce mercredi, Ahmed al-Charaa, l'actuel président syrien et ancien chef djihadiste. Cette rencontre a suscité de nombreuses questions sur la légitimité d’un tel dialogue avec un personnage au passé aussi controversé. Une présence justifiée au sein du Conseil des ministres

Emmanuel Macron accueille, ce mercredi 7 mai, Ahmed al-Charaa, actuel président syrien et ancien chef djihadiste, dans les murs de l’Élysée. Une rencontre qui a immédiatement soulevé des interrogations sur la légitimité de ce dialogue avec une figure au passé aussi trouble.

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Europe 1 a posé la question de savoir si l’accueil de cet individu à l’Élysée ne constituait pas une anomalie. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, a répondu en soulignant que "ce n'était pas la question d'un djihadiste à l'Élysée". Selon elle, la France est parfaitement consciente des enjeux liés à la Syrie et de la situation de ce dirigeant, et c'est dans un esprit de responsabilité que ce dialogue a été entamé avec le président de la République.

"C'est en entamant ce dialogue avec lui que nous pouvons avoir des avancées"

"Nous avons véritablement encore des demandes à lui faire sur des questions démocratiques, de représentation, de valeur, mais c'est en entamant ce dialogue avec lui que nous pouvons avoir des avancées", a souligné Sophie Primas. Les mêmes arguments que l'Élysée, seul petit signe concret de la prise en compte du CV pour le moins délicat d'Ahmed al-Charaa. Selon les informations d'Europe 1, l'Élysée ne prévoit pas de tapis rouge ni de passage en revue des troupes dans la cour du palais.