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Président syrien reçu à l'Élysée : «On ne reçoit pas des dirigeants, membres d'anciens groupes terroristes qui veulent attaquer la France», condamne Wauquiez

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min

Le candidat à la présidence des Républicains Laurent Wauquiez, était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews. Au micro de Sonia Mabrouk, il fustige la rencontre entre Emmanuel Macron et le président par intérim syrien, Ahmed al-Charaa.

C'est une visite qui provoque la polémique. Le nouveau président par intérim, Ahmed al-Charaa, à la tête de la Syrie depuis la chute du régime de Bachar al-Assad, sera reçu ce mercredi à l'Élysée. Une rencontre qui pose problème, alors même que le passé de djihadiste de l'homme à la tête de ce pays du Moyen-Orient questionne et inquiète encore certains services, notamment américains.

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Invité ce mercredi matin sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews, le candidat à la présidence des Républicains, Laurent Wauquiez, la condamne fermement. "Le symbole, c'est qu'on reçoit un dirigeant qui est un ancien d'Al-Qaïda. Le symbole, c'est donc que la France accueille quelqu'un qui était dans une organisation terroriste dont le but était d'attaquer l'Occident", s'alarme le député LR de Haute-Loire.

 "A quel moment a-t-on perdu nos repères ?"

"Pour moi, il y a là tout le résumé de ce qu'a été la politique macroniste en termes de diplomatie. On a commencé le premier quinquennat avec une séance de repentance humiliante en Algérie. Et on finit en recevant un dirigeant islamiste, ancien membre d'Al-Qaïda. En fait, on s'est prosterné devant nos ennemis", juge Laurent Wauquiez. 

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"Je pose juste une exigence qui n'est quand même pas énorme", conclut-il.  "On ne reçoit pas des dirigeants qui sont d'anciens terroristes, membres d'organisations qui veulent attaquer la France. Vous vous rendez compte de ce qu'on s'apprête à faire ? On va donc recevoir un dirigeant qui était dans une proximité affichée avec Al-Qaïda et Daech. Enfin, c'est quand même ça, ce dont on parle. Mais à quel moment est-ce qu'à ce point-là, on a perdu nos repères ?", s'interroge-t-il.