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Frères musulmans : comment les islamistes ont phagocyté TikTok pour embrigader la jeunesse

Louise Sallé . 1 min
Frères musulmans : comment les islamistes ont phagocyté TikTok pour embrigader la jeunesse
Frères musulmans : comment les islamistes ont phagocyté TikTok pour embrigader la jeunesse AFP / © JENS KALAENE / DPA / dpa Picture-Alliance

Mercredi, le rapport inquiétant sur l'entrisme des Frères musulmans en France a été présenté en Conseil de défense. Dans les 73 pages du document, la note confidentielle alerte sur les "prédicateurs 2.0", des influenceuses qui prônent un islam radical et discréditent l'Éducation nationale sur les réseaux sociaux.

Le rapport sur les Frères musulmans paru cette semaine alerte sur les “prédicateurs 2.0”. Des influenceurs, qui prônent un islam radical et discréditent l'Éducation nationale, sont particulièrement actifs sur les réseaux, et particulièrement sur TikTok, pour s’adresser aux plus jeunes. Car l’école est la priorité numéro un de la mouvance islamiste. Et pour ça, des messages pénètrent dans les établissements scolaires via les réseaux sociaux.

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Prosélytisme religieux

Cela s’est vu de manière importante à la rentrée 2023 avec l’interdiction de l'abaya à l'école. Des prédicateurs ont trouvé des relais auprès de tiktokeurs, invitant les élèves à protester contre cette mesure : "Je veux toutes vous voir en longue robe à la rentrée".

Sur le réseau social chinois, plusieurs comptes s’adonnent au prosélytisme religieux. Comme "Cœur d’islam", 400.000 abonnés, qui conteste l’école républicaine et laïque à l’aide d’une voix générée par un ordinateur. "Tout le corps éducatif va s'allier pour discriminer et harceler les filles de confession musulmane. Ce qui est recherché derrière cela est bien évidemment la destruction de l'identité du musulman", est-il dit dans ses publications. 

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Certains discours religieux s'invitent de plus en plus en cours

Et Iannis Roder, professeur d’histoire-géo dans un collège en Seine-Saint-Denis, remarque que certains discours religieux s'invitent de plus en plus en cours. "Je me souviens d'une discussion où les élèves voulaient savoir si écouter la musique était quelque chose d'illicite, c'est-à-dire de haram, ou de licite. Et ça, c'était quelque chose qui circule sur les réseaux sociaux. Cela a même posé des problèmes dans un cours de musique car des élèves ont refusé de chanter. Donc, ils sont influencés, ils contestent les enseignement et parfois en refusent certains", déplore-t-il. 

Selon le rapport paru cette semaine,  “les atteintes à la laïcité en milieu scolaire sont alimentées par l’activité des prédicateurs en ligne.”