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Adolescent tué à Bordeaux en 2021 : 30 ans de réclusion pour les deux principaux accusés

Europe 1 avec l'AFP . 1 min
SONDAGE - 80% des Français estiment la justice trop laxiste
Justice (Illustration) © Damien MEYER / AFP

En janvier 2021, Lionel, 16 ans, est brutalement assassiné lors d'une fusillade à Bordeaux, sur fond de rivalité entre quartiers. Le soir de la fusillade, Lionel vendait des pâtisseries pour partir au ski, lorsque des tireurs ont ouvert le feu au fusil automatique au pied de son immeuble dans le quartier des Aubiers.

Une peine de 30 ans de réclusion criminelle a été prononcée vendredi à l'encontre des deux principaux accusés au procès du meurtre d'un adolescent de 16 ans en 2021 à Bordeaux, sur fond de rivalité entre quartiers.

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Cinq autres accusés condamnés à de la prison ferme ou avec sursis

Abdoulhadre Savane (25 ans) et Marwan Souane (24 ans) étaient jugés pour avoir tiré mortellement sur le jeune Lionel. Leur peine a été assortie d'une période de sûreté des deux tiers par la cour d'assises de la Gironde.

Yassine Salmi, 25 ans, accusé d'avoir servi de chauffeur au commando, a été condamné à 25 ans de réclusion. Tous les trois niaient les faits.

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Ils sont restés de marbre à l'énoncé du verdict, rendu après plus de dix heures de délibéré. La salle d'audience avait été placée sous étroite surveillance policière, après une bagarre survenue dans le palais de justice au premier jour du procès le 12 mai.

Cinq autres accusés ont été condamnés à des peines allant de 12 mois de prison avec sursis à huit ans d'emprisonnement.

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Le 2 janvier 2021 en fin de journée, tandis que Lionel et un ami vendaient des pâtisseries au pied d'un immeuble du quartier des Aubiers, des témoins avaient vu deux hommes cagoulés surgir d'une Clio noire, conduite par un troisième. Ils avaient ouvert le feu à l'arme automatique, tuant l'adolescent et blessant trois autres mineurs, ainsi qu'un adulte.

"Ils n'ont pas hésité à rafaler dans le dos des enfants qui s'enfuyaient", avait asséné mercredi l'avocat général, Jean-Luc Gadaud, fustigeant dans son réquisitoire un mobile "pitoyable", "simple bataille de rap entre deux quartiers".

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L'accusation s'appuyait sur des témoignages désignant les coupables, des éléments de téléphonie et l'achat, quelques heures avant la fusillade, de cagoules et de gants en latex - pour faire de la motocross et du ménage, selon les mis en cause.

Pour les parties civiles, "ces achats signent le crime". Mais pour la défense, qui plaidait l'acquittement, rien ne prouvait la culpabilité des mis en cause. "On a retrouvé l'arme ? Non. ADN ? Non. Empreintes ? Non. Témoin objectif ? Non. Lien avec le véhicule volé ? Non. Vidéosurveillance ? Non plus", avait martelé jeudi 22 mai Me Saïd Harir, avocat d'un des tireurs présumés.