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Iran-Israël : Vladimir Poutine se dit toujours prêt à servir de médiateur

Europe 1 avec AFP . 1 min
Vladimir Poutine est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale.
Vladimir Poutine a affirmé mercredi que Moscou était toujours disposé à être médiateur dans la confrontation armée en cours entre Israël et l'Iran. © Vladimir GERDO / SPUTNIK / AFP

Vladimir Poutine a réaffirmé l’offre de médiation de la Russie dans le conflit entre Israël et l’Iran, appelant à un cessez-le-feu rapide et à relancer le dialogue politique. Moscou, alliée clé de Téhéran, cherche à jouer un rôle dans une région en pleine escalade.

Vladimir Poutine a affirmé mercredi que Moscou était toujours disposé à être médiateur dans la confrontation armée en cours entre Israël et l'Iran, une proposition faite la semaine dernière par la Russie, mais pour l'instant restée sans effet. "Vladimir Poutine a confirmé la disposition de la Russie à offrir une médiation pour faire avancer le dialogue", a indiqué le Kremlin dans un communiqué relatant un appel entre le président russe et son homologue émirati, cheikh Mohamed ben Zayed.

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Selon cette même source, Vladmir Poutine a pris contact avec "une série de dirigeants étrangers" pour proposer une médiation de Moscou. Lors de cet appel avec le dirigeant émirati, selon le Kremlin, Vladimir Poutine a notamment souligné "la nécessité d'un arrêt le plus rapidement possible des opérations militaires et l'activation d'efforts politico-diplomatiques pour résoudre les litiges concernant le programme nucléaire iranien".

La Russie, marginalisée en Occident, s'est largement rapprochée de Téhéran

"Les deux parties (russe et émirati) ont exprimé leur profonde inquiétude face à l’escalade actuelle du conflit Iran-Israël, qui est lourde de conséquences très négatives pour toute la région", a ajouté la présidence russe dans son communiqué. Les autorités russes ont rapidement condamné les frappes israéliennes contre l'Iran vendredi, puis le président russe a proposé d'endosser le rôle d'intermédiaire. Depuis son attaque contre l'Ukraine en 2022, la Russie, marginalisée en Occident, s'est largement rapprochée de Téhéran, son principal allié au Moyen-Orient, qu'elle souhaite préserver au maximum.